Comprendre et aborder l’intimidation : comment les parents peuvent soutenir leurs enfants
August 22, 2025
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L’intimidation, ce n’est pas une simple taquinerie. C’est un comportement intentionnel et répété—verbal, physique, relationnel ou numérique—qui blesse, humilie ou exclut un enfant. Elle peut survenir partout : à l’école, dans l’autobus, en parascolaire, et de plus en plus en ligne (médias sociaux, messageries, jeux). Pour de nombreuses familles, l’intimidation est une réalité douloureuse qui affecte le sentiment de sécurité, l’estime de soi et la santé mentale d’un enfant. Si vous craignez que votre enfant y soit confronté, vous n’êtes pas seul(e)—et des gestes concrets et bienveillants peuvent vraiment aider. Chez Bien-Être Counselling à Rockland (Ontario), nous accompagnons les familles avec chaleur, clarté et des approches fondées sur les données probantes.
Reconnaître l’intimidation : signes à observer
L’intimidation se révèle souvent par des changements progressifs. Sur le plan émotionnel : anxiété accrue, irritabilité, larmes fréquentes, sensibilité aux critiques, appréhension le soir avant l’école. Sur le plan comportemental : retrait des activités appréciées, réticence ou refus d’aller à l’école, demandes de retours à la maison, modification des trajets pour éviter certains pairs, protection excessive du téléphone, effacement rapide de messages, évitement des groupes de clavardage. Sur le plan physique : ecchymoses inexpliquées, effets personnels abîmés ou manquants, maux de tête ou de ventre, troubles du sommeil, baisse de l’appétit. À l’école : difficultés de concentration, devoirs incomplets, baisse des résultats. Au niveau social : isolement, changements brusques d’amitiés, exclusion d’activités. Si votre enfant dit « C’était pour rire » en étant visiblement peiné, prenez-le au sérieux. Aucune de ces manifestations ne prouve à elle seule l’intimidation, mais un ensemble d’indices récurrents mérite attention. Faites confiance à votre intuition.
Pourquoi l’intimidation a des effets importants
À court terme, elle entraîne stress, troubles du sommeil, évitement scolaire et perte de confiance. Les enfants peuvent se blâmer et développer honte et anxiété sociale. À long terme, l’intimidation non traitée augmente les risques de dépression, d’anxiété persistante, de difficultés scolaires et influence la manière d’entrer en relation (tolérance à l’irrespect, retrait émotionnel, autocensure). L’intervention précoce et empathique protège la santé mentale et favorise la récupération.
Comment soutenir votre enfant : gestes concrets
Commencez par écouter. Choisissez un moment calme (marche, trajet, routine du soir) pour ouvrir la discussion avec des questions ouvertes : « Comment ça se passe avec les amis ces temps-ci ? Qu’est-ce qui est le plus difficile à l’école ? » Si votre enfant se confie, évitez de réagir immédiatement par des solutions ou des confrontations. Validez d’abord : « Merci de m’en parler. Je suis fier/fière de toi. Ce que tu vis est difficile. On va s’en occuper ensemble. » Aidez-le à mettre des mots : distinguez la plaisanterie mutuelle d’un comportement ciblé et répété qui fait mal. Rappelez que ce n’est pas sa faute et qu’il est courageux de demander de l’aide.
Planifiez la sécurité. Identifiez des adultes de confiance à l’école (enseignant(e), direction, psychoéducateur/travailleuse sociale, entraîneur). Repérez les lieux et moments à risque (couloirs, casiers, récréations, autobus) et organisez une supervision accrue. Envisagez des trajets sécuritaires et un « buddy system ». Entraînez de courtes réponses affirmées : « Ce n’est pas correct. Arrête. » suivies du fait de s’éloigner vers un adulte ou un pair fiable. Pour certains, un plan non verbal (se rendre à un endroit prévu; envoyer un mot-clic aux parents) est plus réaliste.
À la maison, cultivez la résilience. Des routines stables (sommeil, alimentation, activité physique) régulent le stress. Favorisez les activités qui nourrissent la confiance et le lien (musique, sports, arts, clubs). Enseignez des outils d’apaisement : respiration mesurée, ancrage sensoriel, moments de pleine conscience. Soulignez l’effort et les qualités (« Tu m’as parlé de ce qui s’est passé », « Tu as pris une pause puis réessayé »), pas uniquement la performance.
Impliquer l’école et la communauté
L’intimidation est un enjeu de sécurité scolaire. Documentez les incidents (dates, lieux, captures d’écran, photos d’objets abîmés). Transmettez un compte rendu clair à l’école et informez-vous des procédures de prévention et d’intervention. Collaborez : l’équipe-école peut adapter la surveillance, les plans de classe et offrir des suivis de soutien. En cas de cyberintimidation, conservez les preuves, ajustez les paramètres de confidentialité, bloquez et signalez les comptes, et planifiez des pauses ciblées des applications ou groupes. Si la situation persiste ou s’aggrave, demandez une rencontre pour établir un plan d’action précis. En présence de menaces, de propos haineux ou d’agressions, suivez les protocoles scolaires et, au besoin, contactez les autorités. Les ressources communautaires (organismes jeunesse, programmes parascolaires, groupes de parents) peuvent offrir entraide et compétences sociales.
Quand consulter un professionnel
Pensez à la thérapie si l’anxiété, la tristesse, les troubles du sommeil, le refus scolaire ou des symptômes de traumatisme persistent; si l’enfant revit les événements (cauchemars, pensées intrusives); ou si la confiance et le fonctionnement quotidien sont altérés. La thérapie offre un espace sécurisant pour exprimer les émotions, développer des stratégies d’adaptation et restaurer la sécurité intérieure. Chez Bien-Être Counselling, nos thérapeutes expérimentés offrent des services bilingues (français/anglais) et des approches validées (TCC pour l’anxiété, régulation émotionnelle, accompagnement parental)—en personne et en virtuel, à Rockland et partout en Ontario.
Des compétences qui durent
Au-delà de la crise, misez sur des habiletés durables : communication assertive, limites saines, repérage d’adultes ressources, compassion envers soi et les autres, et littératie numérique (gestion des groupes de clavardage, confidentialité, citoyenneté en ligne). Modélisez le respect à la maison et discutez des dynamiques amicales saines et de celles qui ne le sont pas.
Conclusion et appel à l’action
L’intimidation peut être prévenue et prise en charge. En repérant tôt les signes, en écoutant avec bienveillance, en travaillant avec l’école et en renforçant les compétences d’adaptation, vous protégez la santé mentale de votre enfant et reconstruisez sa confiance. Et vous n’avez pas à faire ce chemin seul(e).
Pour un accompagnement bienveillant et fondé sur les données probantes, visitez Bien-Être Counselling ou réservez une consultation gratuite de 20 minutes. Ensemble, bâtissons un plan pour retrouver sécurité, confiance et apaisement.
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