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Soutenir les enfants et les ados qui vivent des difficultés en santé mentale : étapes concrètes pour les parents en Ontario

August 29, 2025

Soutenir les enfants et les ados qui vivent des difficultés en santé mentale : étapes concrètes pour les parents en Ontario

Quand un enfant ou un ado ne va pas bien, les parents ressentent souvent un mélange d’inquiétude, d’urgence et d’incertitude. Vous avez peut-être remarqué des changements—isolement, irritabilité, troubles du sommeil, refus scolaire—ou simplement l’impression que « quelque chose cloche ». Vous n’êtes pas seul(e). De nombreuses familles en Ontario vivent ces défis et, avec le bon accompagnement, les jeunes peuvent guérir, développer leur résilience et s’épanouir. Ce guide vous propose des étapes simples et pratiques pour mieux comprendre ce qui se passe, intervenir avec confiance et accéder aux ressources dont votre famille a besoin.

À quoi peuvent ressembler les difficultés en santé mentale

Les enfants et les ados expriment la détresse de façons différentes. Chaque signe, pris isolément, ne signifie pas forcément un trouble—mais les patterns comptent.

Jeunes enfants (environ 4 à 10 ans)

  • Émotionnel : pleurs fréquents, crises, irritabilité, peurs, anxiété de séparation
  • Physique : maux de ventre, maux de tête, difficulté à s’endormir, retour de l’énurésie
  • Comportemental : régression (besoin d’être collé, langage « bébé »), refus d’aller à l’école, agressivité, plaintes somatiques

Préados et ados (11 à 18 ans)

  • Émotionnel : tristesse, anxiété, irritabilité, découragement, culpabilité, impression d’être « engourdi »
  • Physique : changements de sommeil, fatigue, variations d’appétit, douleurs sans cause médicale
  • Comportemental : retrait social, baisse des notes, prises de risques, expérimentation de substances, propos ou gestes d’automutilation

Signaux d’alarme qui exigent une attention rapide (à tout âge)

  • Refus scolaire persistant (au-delà de deux semaines)
  • Propos suicidaires, idées d’automutilation, ou don d’objets importants
  • Changements marqués du sommeil, de l’appétit ou de l’énergie depuis plus de deux semaines
  • Attaques de panique, anxiété de séparation sévère, symptômes de stress post-traumatique Si la sécurité est en jeu, cherchez de l’aide immédiatement (services d’urgence ou ligne de crise locale).

Comment réagir en tant que parent : une démarche en 7 étapes

  1. Miser d’abord sur la connexion, avant la correction Créez des moments calmes et sans pression—en marchant, en voiture, au coucher. Posez des questions ouvertes, sans jugement :
  • « Comment tu te sens ces temps-ci? »
  • « Qu’est-ce qui est le plus difficile à l’école ou avec les amis? » Validez et remerciez :
  • « Merci de m’en parler. Je vois que c’est difficile. »
  • « Tes émotions sont valides. On va traverser ça ensemble. »
  1. Nommer ce que vous observez (avec douceur) Décrivez les patterns sans blâmer :
  • « J’ai remarqué que tu dors mal et que tu as laissé tomber le soccer. Je me demande si tu te sens plus anxieux(se) ou triste dernièrement. » Normalisez la demande d’aide :
  • « Beaucoup de jeunes vivent ça. On peut trouver des solutions ensemble. »
  1. Stabiliser les bases (sommeil, alimentation, mouvement, routines) La santé mentale est soutenue par des rythmes prévisibles :
  • Heures de coucher/lever constantes et routine dodo apaisante (écrans fermés 30–60 minutes avant)
  • Repas réguliers et hydratation
  • Mouvement chaque jour—marche, vélo, sport, étirements
  • Limiter les écrans tard le soir, surtout les clavardages stressants de groupe
  1. Enseigner des outils concrets (et pratiquer ensemble)
  • Respiration « 4-6 » : inspirer 4, expirer 6 (2–5 minutes)
  • Ancrage sensoriel : 5 choses que tu vois, 4 que tu touches, 3 que tu entends, 2 que tu sens, 1 que tu goûtes
  • Étiqueter la pensée : « Ceci est une pensée anxieuse, pas un fait »
  • Micro-pauses : 60 secondes de reset entre deux tâches; courte audio de pleine conscience Modélisez ces stratégies—les jeunes apprennent en vous observant.
  1. Se coordonner avec l’école (et les intervenant(e)s)
  • Partagez vos préoccupations avec un(e) enseignant(e), une direction, un(e) conseiller(ère) d’orientation
  • Demandez les mesures de soutien : endroit calme, suivis, ajustements de travaux, adultes ressources
  • En cas d’intimidation ou de conflits, documentez puis élaborez un plan de sécurité avec l’école Gardez des communications factuelles, brèves et constantes.
  1. Ajuster les attentes et prioriser le bien-être En période difficile, allégez les demandes non essentielles. Valorisez les efforts, pas seulement les résultats :
  • « Je suis fier/fière que tu sois allé(e) au premier cours aujourd’hui. »
  • « Tu as utilisé ta respiration—bravo. »
  1. Activer les ressources de la communauté
  • Groupes jeunesse, mentorat, sports, arts, communautés de foi
  • Ressources en Ontario (ex. : Jeunesse, J’écoute; programmes de santé mentale en milieu scolaire)

Quand consulter un(e) professionnel(le)

Envisagez le counselling si :

  • Les symptômes durent depuis plusieurs semaines ou nuisent au quotidien (sommeil, école, amitiés)
  • Il y a des enjeux de sécurité (paroles/gestes d’automutilation, risques liés aux substances, anxiété ou dépression sévères)
  • Les conflits familiaux s’intensifient, ou si vous vous sentez dépassé(e)

À quoi peut ressembler la thérapie (et ce qui fonctionne)

Approches validées que nous utilisons souvent chez Bien-être Counselling :

  • TCC (thérapie cognitivo-comportementale) : outils pour défier les pensées/comportements non aidants
  • Thérapie par le jeu et approches créatives : idéales pour que les plus jeunes expriment leurs émotions en sécurité
  • Régulation émotionnelle et pleine conscience : stratégies pratiques pour l’anxiété, la colère et le stress
  • Approches informées par le trauma (incluant EMDR, lorsque pertinent) : traiter les souvenirs pénibles et retrouver un sentiment de sécurité
  • Coaching parental : routines, limites, communication, collaboration école-famille Les rencontres peuvent se faire en personne ou en virtuel partout en Ontario; l’important est l’adéquation aux besoins du jeune et de la famille.

Entre les séances : comment soutenir votre jeune

  • Maintenez des routines stables; protégez le sommeil
  • Pratiquez les outils en moments calmes
  • Faites de courts check-ins (« Ton humeur de 0 à 10 aujourd’hui? »)
  • Encadrez le temps consacré à parler des problèmes; créez aussi des moments de plaisir
  • Soulignez les petites victoires; le progrès n’est pas linéaire

Prendre soin de vous, c’est protecteur

Votre stabilité est un facteur de protection puissant. Soignez votre propre sommeil, mouvement, alimentation et liens sociaux. Envisagez un soutien pour vous si c’est lourd—prendre soin de vous, c’est prendre soin de votre enfant.

Contexte local (Ontario/Rockland/Ottawa)

Les familles de Rockland, d’Ottawa et de partout en Ontario peuvent accéder à des services en français et en anglais. Si l’en personne n’est pas possible, les rencontres virtuelles sécurisées réduisent les obstacles tout en respectant les horaires scolaires et la vie de famille.

Conclusion et prochaines étapes

Soutenir un enfant ou un ado en difficulté ne consiste pas à avoir toutes les réponses, mais à offrir une présence constante, des outils concrets et la bonne équipe autour de vous. Avec de la connexion, des routines, des stratégies d’adaptation et un accompagnement professionnel au besoin, les jeunes peuvent retrouver confiance et bien-être.

Prêt(e) à obtenir du soutien? Bien-être Counselling offre un counselling bilingue et rapide pour les enfants, les ados et les familles—en virtuel partout en Ontario et en personne à Rockland.

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